lundi 28 janvier 2013

En France, on a pas de pétrole mais on a des idées !

Apparemment, à Dubaï, ils on du pétrole mais pas d'idées !

C’est bien la peine de construire la plus haute tour au monde, si c’est pour ne pas la relier à un système d’égouts digne ce nom!
 
C'est le problème que rencontre la tour Burj Khalifa à Dubaï, et c’est un problème de taille!
Avec ses 739 mètres de haut, la tour est composée de 136 étages pouvant accueillir jusqu'à 35 000 habitants.
 
Les propriétaires de la tour doivent donc trouver un moyen d’évacuer les matières fécales de ses résidents, et il y en a beaucoup.
 
À raison de 200 grammes par jour et par personne en moyenne, cela représente à pleine capacité près de 7 tonnes d’excréments quotidiens dont il faut se débarrasser!
 
Mais ce n’est pas tout, en plus des matières solides viennent s’ajouter les liquides, eaux usées, etc. J’épargne les détails.
 
Bref, tout cela représente, dans des chiffres plutôt conservateurs près de 15 à 20 tonnes à évacuer quotidiennement.
 
 
La solution: engager des centaines de camionneurs et leurs citernes à venir faire le plein pour faire le vide au Burj Khalifa.
Le pire dans tout cela est que c’est identique dans tous les gratte-ciel de Dubaï.
Des camions attendent parfois en ligne jusqu’à 24 heures avant de pouvoir repartir avec leur chargement.

6 commentaires:

  1. J'avais lu pas mal de chose sur cette ville, mais là j'apprends quelque chose!
    Dubaï est de toute façon un non-sens total, sur le plan urbain et écologique. Dans une ville qui bénéficie du soleil toute l'année, l'alimentation en électricité pourrait être assurée par des panneaux solaires et capteurs photovoltaïques, mais ceux-ci restent très minoritaires dans cette ville. Il en va de même pour la clim', qui fonctionne à plein régime. Ajoutons à cela une densité urbaine en fait assez faible (il y a certes beaucoup des grands immeubles, mais très éloignés les uns des autres, et le réseau routier ne cessent de s'étendre), ce qui multiplie donc les déplacements automobiles et des camions-crottes, et donc la pollution de l'air...
    On a l'exemple type d'une ville créée uniquement pour étaler l'argent à la vue du monde, et qui ferait presque passer Las Vegas pour un modèle de ville éco-responsable.
    La question qu'il faudrait se poser est: qu'est-ce que tout cela deviendra quand il n'y aura plus de pétrole?

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    1. Étant donner que c'est une ville qui mise tout sur le " paraitre " je ne pense pas que " écologie " et " quand il n'y aura plus de pétrole " soient leurs problèmes. C'est une économie assez jeune en fin de compte, et ils leur faudra, je pense, autant de temps que les pays Européens pour se rendre compte des dégâts que peuvent produire une production mal gérée. Sans parler que les pays Européens on parfaitement compris l'importance de l'écologie mais que pratiquement rien n'est fait pour aller dans ce sens.
      ... c'est mon avis et ça n'engage que moi !!!

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  2. je suis assez d'accord, sur l'ensemble des points. Mais je pense néanmoins qu'écologie et "paraitre" pourrait très bien aller dans le même sens. Le problème est assez jeune en effet, mais c'est dommage que maintenant que le fait est connu, de part le regard en arrière sur le développement occidental sur le dernier siècle, ceux qui se développent maintenant n'en tirent pas les enseignements et reproduisent les mêmes erreurs, en pire.
    Pour ce qui est des pays européens, les choses bougent. Lentement, mais elles bougent: les normes de construction évoluent et deviennent plus systématique, le milieu automobile commence à évoluer, certes encore plus lentement. J'ai vu il y a pas longtemps qu'en Israël, le pays est en train d'investir massivement dans les voitures électriques, en partenariat avec Renault, en développant aussi les infrastructure nécessaires au rechargement des voitures sur tout le réseau autoroutier. Pourvu que cet exemple soit suivi dans le reste du monde...
    sinon, c'est un plaisir de parcourir un blog avec une telle diversité de sujet, aussi agréable à lire qu'à regarder.

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    1. J'ai lu il y a un certain temps déjà, dans un magasine économique, que les entreprises des pays en voie de développement considéraient normale le fait qu'il polluent parce que les pays développés l'avaient fait pendant des années sans que personne ne leurs disent rien. Par contre, les habitants de ces pays ne sont pas de cet avis puis que ils subissent déjà les dégâts occasionnés. Le pire, c'est que la plupart des entreprises implantées dans ces pays sont d'origine Européenne ou Américaine ! Comme par exemple Coca Cola qui à détruit les nappes phréatiques de plusieurs régions d'Inde. Mais comme Coca rapporte pas mal de dollars aux pontes de ces régions, ce n'est pas grave si quelques paysans meurent de faim. C'est comme cette ville plus polluée que la plus polluée des villes "civilisée" à cause des tanneries. Mais voila, le cuir produits est tellement bon marché pour les Européens que rien n'est fait pour améliorer les conditions de vies de ses habitants !
      Ce n'est pas seulement le fonctionnement des entreprises Européennes/Américaines qu'il faut changer mais c'est la façon de penser des gens. Et tant que le monde sera dirigé par des pontes qui voient l'argent dans leurs porte-monnaie et pas les problèmes que peuvent causer leurs spéculations rien ne changera ! Alors, c'est facile pour les pays Européens de se donner bonne conscience avec leur usines ultra écologique implantées dans leurs pays.
      Ce n'est pas du pessimiste mais juste du réalisme.

      PS : merci pour le compliment concernant mon blog, c'est très agréable.

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  3. C'est hélas assez vrai. Pour conclure sur ce sujet, sur lequel on pourrait parler longuement, et pour en revenir au thème de ce post, on n'est pas dans la merde...

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